Après avoir reconnu que le changement était incontournable et exprimé toute sa colère face à cet état de fait, vient inexorablement le temps de la tristesse. Comment faire pour traverser plus en douceur cette période de nostalgie ?
La tristesse
Ce petit poème japonais appelé haïku exprime comment la tristesse s’était emparée de moi une fois que je réalisai qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. C’était ainsi de toute façon ! Mon licenciement était bien réel, les procédures toutes engagées. Maintenant, il allait falloir avancer. Mais en pensant à mon job perdu, mon corps n’était que soupirs et laisser aller. Mon cœur était gonflé de larmes qui ne demandaient qu’à sortir. Ce fut le temps des sanglots secrets…
J’étais nostalgique d’un temps qui était inexorablement passé.
Et vous, vous arrive t’il de vous sentir empli de tristesse au point que cela colore de gris toute votre journée ? La nostalgie ternit nos actes, assombrit notre âme. Alors comment faire pour aller de l’avant ?
3 pistes pour traverser le temps de la nostalgie
- Se donner l’autorisation de pleurer !
Quand nous nous accrochons au passé, cela provoque en nous une profonde tristesse. « C’était tellement bien avant, je ne connaîtrai plus jamais ça! … ». Nous pleurons le passé qui nous semble perdu.
En temps de tristesse, ce qui fait du bien, c’est d’abord et tout simplement de pleurer. On se retient souvent de pleurer, parce que cela fait soit disant de nous des êtres faibles ou trop sensibles. Or, les larmes ont besoin de sortir de nous pour laisser de la place à notre calme intérieur.
Alors pleurons, laissons couler nos chaudes larmes quand le besoin s’en fait ressentir.
- Chercher le réconfort des autres !
L’étape de la tristesse est celle où notre niveau d’énergie est au plus bas. Dans une telle situation, il peut être bénéfique d’aller chercher le soutien de ceux qui nous sont chers.
Choisissez une personne de confiance et appelez-la ou encore mieux, allez la voir. Ouvrez lui votre cœur et acceptez son écoute bienveillante, ses regards attentifs, ses gestes attentionnés comme autant de sources de réconfort. Vous pourrez certainement puiser beaucoup d’énergie dans cet échange.
A vous d’être également présent pour cette personne là quand elle en aura besoin !
- Prendre soin de soi !
Lorsque la tristesse s’empare de nous, il faut lui faire la leçon. Lui faire la leçon, c’est lui montrer qu’en mettant à sa place un peu de douceur dans notre vie et bien on se sent beaucoup mieux ! Mais, comment faire pour se faire du bien alors qu’on n’a envie de rien ?
C’est en s’ancrant dans l’instant présent et en se chouchoutant par de petites attentions que l’on se redonne progressivement goût aux plaisirs de la vie. Se masser avec sa crème préférée, aller chez le coiffeur, sortir prendre un bon bol d’air en promenade, mettre une jolie table pour le déjeuner…
Autant d’égards à soi parce que finalement il est bon de se rappeler qu’on est quelqu’un d’important !
Et vous, comment faites-vous pour adoucir les périodes de tristesse ?
J’ai hâte de vous retrouver dans les prochains billets pour partager avec vous la suite de ce cheminement et ce qui m’a été utile pour avancer 😉
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En attendant, prenez doublement soin de vous !
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